mercredi 26 août 2009

Migrations rallongées


Le réchauffement climatique va être cause de bouleversements importants au niveau des trajets de nombreux oiseaux migrateurs, notamment ceux qui alternent entre zone de reproduction en Europe et zone d'hivernage en Afrique du Nord.
On prévoit que d'ici un sciècle, du fait de l'élévation des températures, les zones de reproduction se déplaceront vers le Nord, tandis que les zones d'hivernage, situées dans des régions moins sensibles aux changements climatiques, ne bougeront pas. Les trajets vont donc s'allonger, parfois de 400km, rendant le voyage fatal pour certaines espèces.
L'Union Européenne devra peut être créer des zones d'escales sur les nouveaux trajets pour permettre aux migrateurs de trouver repos et nourriture, avant d'achever leur voyage.

dimanche 31 mai 2009

Shark finning



Je sombre...

Le sel me ronge...

Les rais de lumière peinent à m'atteindre.

Comment tout cela est-il arrivé déjà? Ah oui...

Je nageais paisiblement sous la surface de l'eau en repensant au festin de la nuit. Le soleil me réchauffait doucement le dos, la mer était claire et calme.

Tout de même, j'avais détecté la présence d'un bateau: la petite tâche sombre et bruyante, au loin. Je ne m'en préoccupais guère, tout entier à mon repos dans ces eaux tièdes.

Mais soudain, il était là, massif et assourdissant. Malgré cela, j'entendis l'agitation des hommes sur le pont: ils criaient et piétinaient. Quelle discrétion! C'est une espèce encore jeune et turbulente, me dis-je. J'avisai de m'éloigner quand ils attaquèrent.

Tout fut très rapide. Quelque chose de fin s'enroula autour de moi, tiraillant ma peau, et me souleva hors de l'eau. Je me débattis avec fureur, mais déjà, j'étais sur le pont, asphyxié, tentant de mordre, en vain. Ces hommes avaient l'air habitué à s'occuper des gens de mon espèce. Quelques secondes plus tard, une douleur aiguë s'insinua dans une de mes nageoires, puis dans une autre...Toutes furent touchées. Je notai qu'à chaque fois, les hommes récupéraient quelque chose. J'ai vite compris qu'ils me dépouillaient de mes ailerons. La rage m'envahit, et je tentai de mordre encore, mais je n'atteignis que le vide. Cependant, une peur sourde s'immisça peu à peu en moi: qu'allais-je faire sans nageoires?

A peine y avais-je pensé qu'ils me rejetèrent à la mer, exsangue.

Voilà.

Sans nageoires, je ne peux plus me diriger, je ne suis plus qu'une simple masse dans l'eau.

Je sombre...Le sel brûle mes plaies...

Bientôt, je ne verrai plus la lumière... Serai-je mort avant de toucher le fond? Sera-ce la pression trop intense, ou bien la faim qui aura raison de moi? Ou encore un camarade, attiré par l'odeur de mon sang?

Les hommes sont bien trop cruels pour avoir pensé à m'achever. Drôles de prédateurs, qui causent tant de souffrance pour ne récupérer que quelques ailerons. Que leur trouvent-ils de si particulier? Combien de requins comme moi leur faudra-t-il pour les rassasier? Nous existons depuis si longtemps, c'est donc cette espèce juvénile qui nous fera disparaître?...

Je n'ai plus la force de me révolter, mais je peux encore constater: quelle pitié...

Adieu.


vendredi 10 avril 2009

Conclusion sur les tentatives de l'homme pour améliorer la situation


Si l'on est pessimiste, on peut dire que nos amis les nouvelles stars du « sauvons la planète » n'ont rien fait de mieux que de nous concocter un univers dans lequel les riches paieront pour avoir le droit de polluer et de manger bio, tandis que les pauvres hériteront d'un inframonde constitué d'interdictions, de pénuries et d'aliments synthétiques.
L'évolution vers une société respectueuse de notre environnement ne se fera pas du jour au lendemain, certes, car il faut trouver des alternatives durables à tout ce qui est remis en cause dans notre mode de vie, et les recherches seront longues, avec des périodes d'échec (comme pour les agrocarburants).
Mais il serait peut-être temps que les hommes politiques prennent conscience de l'urgence de la situation et agissent de façon un peu plus radicale. Par exemple, on pourrait utiliser, ne serait-ce qu'en partie, l'argent destiné à la recherche dans l'armée pour restaurer la vie sur Terre.
Avec des moyens plus audacieux pour préserver notre planète, nous pourrions permettre aux animaux de vivre en paix, sans difficulté supplémentaire dans leur lutte quotidienne pour la survie, notamment lorsqu'ils migrent.